Léo Margue, chef d'orchestre

Léo Margue a fait ses premières expériences d’orchestre en jouant dans l’Orchestre d’Harmonie de la Région Centre, dirigé par Philippe Ferro.

Il intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris en 2013  dans la classe d’Alain Altinoglu. Il participe aux Master-Class de David Zinman, Mikko Franck et Paavo Järvi avec l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France et l’Orchestre National de Lyon.

Intéressé par la pédagogie et la transmission, il est titulaire du Diplôme d’Etat de pédagogie en direction d’ensembles instrumentaux et dirige en 2017 les orchestres de jeunes au sein du programme El Sistema à Caracas dans le cadre d’un voyage pédagogique organisé par le CNSMDP.

Durant la saison 2017-2018, Léo Margue a été nommé chef assistant de trois orchestres partenaires: l’Orchestre National d’Île-de-France, l’Orchestre National de Lille, et l’Orchestre de Picardie, ainsi que de l'Ensemble Intercontemporain. En 2019, il dirige plusieurs concerts dans la saison musicale de ces orchestres et est également chef invité à l’Orchestre Symphonique de l’Opéra de Toulon. Dans les studios de Radio-France, Il enregistre avec l’ensemble I’Itinéraire et collabore régulièrement avec l’ensemble Tm+.

Igor Bouin, baryton et chef de chœur

Igor commence sa formation musicale à l'âge de 9 ans au sein du Choeur Charles Brown à Boulogne Sur Mer (Pas-de-Calais) dirigé par Danièle Facon.

Diplômé du Conservatoire à Rayonnement Régional de Lille en chant, trombone et écriture, titulaire d'une licence de musicologie à l'université de Lille 3, il intègre en 2008 la formation professionnelle du chœur d'adulte de la Maîtrise de Notre Dame de Paris puis en 2011 il rentre au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe de chant d'Yves Sotin, dont il sort diplômé en 2016 avec mention Très Bien à l’unanimité.

Il participe également à des productions en musique de chambre aux côtés d’ensembles prestigieux tels que l'Ensemble Clément Janequin (direction Dominique Visse), l'ensemble vocal Aedes (direction Mathieu Romano), l'ensemble Sequenza 93 (direction Catherine Simonpiétri), les Arts Florissants (direction William Christie) ou encore le Concert Spirituel (direction Hervé Niquet).

C'est au sein de la Maîtrise de Notre Dame de Paris qu'il crée avec deux étudiants le Trio Musica Humana, ensemble vocal spécialisé́ dans la musique de la Renaissance avec lequel il donne de nombreux concerts en France et à l'étranger.

Igor est également chef de chœur, il obtient en 2010 un DEM de direction de chœur dans la classe de Christine Morel (Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris) et a dirigé de nombreux ensembles comme le CMUL (à Lille), la maîtrise de Saint Christophe de Javel (à Paris), le chœur universitaire de Panthéon Assas (à Paris), la maîtrise Saint-Etienne de Chalons en Champagne ou encore Chœur en Scène (chorale de jeunes de la compagnie Mond'en scène).

Il est également directeur musical sur trois projets d'opéras de la compagnie parisienne Maurice et les Autres (L'enfant et les sortilèges de Maurice Ravel, Didon et Enée d'Henry Purcell et Don Quichotte de Jules Massenet).

photo © Manuel Braun

Fabien Hyon, ténor

Enfant, Fabien ne se voyait d’ailleurs pas chanteur, mais plutôt comédien. Bac en poche, il se destine finalement à l’enseignement, comme ses parents, et s’inscrit en fac d’anglais à Clermont Ferrand, mais également en chant au CRR, histoire d’« occuper les mercredis après-midis » : un hobby qui prend rapidement le pas sur tout le reste, tant il est soudain sûr d’avoir trouvé un métier, chanteur lyrique, lui permettant d’allier son amour du théâtre, du texte, et de la musique. Des stages auprès d’Isabelle Germain lui font comprendre « l’importance du texte, et l’implication totale du corps et de la pensée dans le chant ». Puis le passage au CNSM de Paris s’avère décisif tant pour la qualité et la diversité de l’enseignement que pour les amitiés artistiques nouées alors et qui continuent aujourd’hui encore.

Depuis, il a été Révélation Classique de l’ADAMI 2015, lauréat HSBC 2017 du Festival d’Aix en Provence, et s’est perfectionné à la prestigieuse Chapelle Musicale Reine Elisabeth tout en multipliant les expériences, en artiste qui ne saurait se satisfaire d’un seul genre ou style, aimant la scène, mais tout autant la discipline du récital et le concert.

Car s’il a pour lui un très joli timbre de ténor, pas léger mais au contraire assez charnu, avec une assise ( s’agissant d’un cavalier confirmé,on pourrait presque parler d’« assiette » ! ) dans le medium qui surprend, une musicalité touchante, une grande attention apportée au texte, et un charme dans la présence qui n’exclut pas une certaine gravité, son profil singulier, ni haute-contre du baroque français, ni ténor léger d’opéra-comique, ni même ténor rossinien à roulades et suraigus, ne permet de le cataloguer aisément, à une époque de formatage à tout crin.

D’où à l’opéra un parcours jusqu’à présent assez atypique où certains grands rôles (Tamino, Don José et récemment encore Erik du Vaisseau Fantôme) ont été abordés dans des versions réduites, à côté d’incursions dans l’opérette d’Offenbach, la comédie musicale (West side Story, Candide) ou l’opéra baroque (Néron du Couronnement de Poppée, et bientôt Didon et Enée de Purcell et Erismenade Cavalli). Mais c’est sans doute dans l’opéra contemporain qu’il s’est jusqu’à présent le plus fait remarquer. Encore au CNSM, il eut la chance de rencontrer Noël Lee – peu avant sa mort en fait – dont il créa la mélodie La lune blanche. Expérience de collaboration avec un compositeur qu’il a pu renouveler récemment avec Kamchatka de l ‘Argentin Daniel D’Adamo, l’Odysée de Jules Matton, créée en avril dernier à Compiègne et reprise en décembre à Lille – et en ce moment, avec Ombres du Minotaure de Michèle Reverdy qui sera créé en janvier prochain.

Puis il sera Tamino à l’Opéra de Rennes en mars.